https://www.tanganyikajournalofscience.org/index.php/tjs/issue/feedTanganyika Journal of Sciences2024-07-13T21:44:30+00:00Héman KABEMBA B.contact@tanganyikajournalofscience.orgOpen Journal Systems<p>La science constitue une activité fondamentale et objective qui se distingue des autres actions humaines par son caractère rationnel. Elle est le résultat des scientifiques et exerce sa notoriété dans le but de mettre en évidence un fait ou phénomène nouveau.</p> <p>Au sein de la communauté scientifique, l'information passe essentiellement par le canal des publications scientifiques. Ces dernières constituent l'objectif même de la recherche scientifique étant donné qu'un chercheur est généralement évalué par ses publications. C’est pourquoi, il est de coutume de dire que « la publication scientifique est l’expression la plus noble pour les chercheurs en science ».</p> <p>De nos jours, la recherche et communication scientifiques sont étroitement liées et complémentaires. Sans recherche on n’a rien à communiquer et sans communication la recherche n’avance pas. Une recherche scientifique n’est pas achevée tant que ses résultats ne sont pas encore publiés. Donc, publier les résultats de la recherche est une exigence qui passe par des écrits. Pour Ben Romdhane, "la communication scientifique est basée sur l’écrit. En effet, même si on trouve des communications orales, l’écrit (électronique ou imprimé) s’impose toujours dans la communication scientifique puis qu’il sert de preuve et c’est par son intermédiaire que le travail de recherche originale est approuvé". De même, Line Maurice renforce les arguments de la nécessité de publier les études scientifiques : "les conférences peuvent donner une opportunité à la réalisation d’une nouvelle recherche où à la discussion d’une recherche récente, mais les travaux tant qu’ils ne sont pas publiés ne peuvent pas acquérir le statut de référence".</p> <p>C’est dans cette optique que <strong><em>Tanganyika Journal Of Science</em></strong> a été mis à la disponibilité des chercheurs, enfin de les permettre de communiquer leurs travaux à leur pair et au public spécialisés. Faciliter par les avantages des technologies de l’information et de la communication, les articles de recherche scientifique sont en accès libre, selon l’initiative de Budapest (Hongrie) ou Budapest Open Access Initiative (BOAI) = <a href="http://www.budapestopenaccessinitiative.org/">www.budapestopenaccessinitiative.org</a> </p> <p>A cet effet, le comité éditorial de la revue vous souhaite chaleureusement la bienvenue.</p>https://www.tanganyikajournalofscience.org/index.php/tjs/article/view/71FACTEURS EXPLICATIFS DE LA NON OBSERVANCE DU TRAITEMENT ANTIRETRO-VIRAL CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH ET SOUS TRAITEMENT DANS LA ZONE DE SANTE DE KARISIMBI, EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO2024-07-13T21:21:33+00:00Paul MATIABA BINDAhemanuska@gmail.comStanis WEMBONYAMA OKITOSHOhemanuska@gmail.com<h1><a name="_Toc441252821"></a><a name="_Toc441252555"></a><a name="_Toc441232914"></a><a name="_Toc113453598"></a><a name="_Toc113393936"></a><strong>Introduction</strong> : la connaissance sur les facteurs favorables à l’observance de traitement parmi les malades souffrant de VIH/SIDA demeure une préoccupation pour tout intervenant en santé. Cette étude avait pour objectif de déterminer le niveau d’observance du traitement antirétroviral (TARV) et les facteurs associés chez les personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH) pris en charge dans la zone de santé de Karisimbi.</h1> <h1><strong>Méthodes </strong>: il s’agissait d’une étude transversale analytique menée dans la zone de santé de Karisimbi du 1 er octobre au 31 décembre 2021 auprès d’un échantillon probabiliste simple des 384 personnes vivant avec le VIH sous traitement anti-retro viral dans la période allant du 1<sup>er</sup> aout 2020 au 30 septembre 2021 dans trois structures cibles de prises en charge de la zone de santé, Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. Les données ont été analysées avec SPSS 21.</h1> <p><strong>Résultats</strong> :<a name="_Toc441252826"></a><a name="_Toc441252560"></a><a name="_Toc441232919"></a> La prévalence de la non-observance au traitement ARV était de 24,7 %, l’âge médian de 39 ans (intervalle interquartile de 7 ans) et le sexe féminin le plus représenté (sex ratio : 3.5).<a name="_Toc441252827"></a><a name="_Toc441252561"></a><a name="_Toc441232920"></a> Les facteurs significativement associés à la non-observance étaient : le temps domicile –structure de prise en charge (ORa : 1,7 ; IC 95% : 1,07 - 2,69) ; la stigmatisation (ORa : 1,6 ; IC 95% : 1,01 - 2,82) ; la non appartenance à un groupe de soutien (ORa : 0,5 ; IC 95% : 0,27 - 0,94) et l’utilisation d’un traitement alternatif aux ARV (ORa : 2,3 ; IC 95% : 1,30- 4,09).<a name="_Toc441252828"></a><a name="_Toc441252562"></a><a name="_Toc441232921"></a></p> <p><strong>Conclusion</strong> : Il ressort dans cette étude que la prévalence du non-observance du Traitement anti retro viral dans cette zone de santé était élevée. Nous recommandons de promouvoir l’éducation des PVVIH au travers des séances d’éducations thérapeutiques en vue d’améliorer l’observance des ARV afin de réduire le risque d’échec thérapeutique.</p>2024-07-13T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés MATIABA BINDA Paul, WEMBONYAMA OKITOSHO Stanis 2024https://www.tanganyikajournalofscience.org/index.php/tjs/article/view/72COMMUNICATION MEDECIN-PATIENTS FACE AU GENRE EN CONSULTATION MEDICALE : ETUDE PRELIMINAIRE A PAKANZA, ZONE DE SANTE D’OICHA, EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 2024-07-13T21:44:30+00:00Pascal BAILANDA MUMBEREdrbailanda1@gmail.comMUMBERE MUKEMAYdrbailanda1@gmail.comTrésor KASHINDEdrbailanda1@gmail.comThéophile KABESHAdrbailanda1@gmail.comStanislas O. WEMBONYAMAdrbailanda1@gmail.com<p><strong>Introduction </strong>: La communication médicale est une interaction entre les professionnels de santé, les patients, les proches et entre les professionnels de santé eux-mêmes. L’objectif de cette étude était de décrire la situation de la communication médecin- patient face au genre pendant la consultation médicale dans cette zone de santé d’Oïcha.</p> <p><strong>Matériel et méthodes :</strong> Notre étude a été menée dans l’aire de santé Pakanza, Zone de santé d’Oïcha, Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. Une étude transversale descriptive menée sur 192 enquêtés sur la période allant du 1<sup>er</sup> Janvier au 30 Juin 2023. L’interview et le questionnaire ont été utilisés.</p> <p><strong>Résultats</strong> : 76,6% des enquêtés avaient un niveau d’études secondaires et le sex ratio en faveur du sexe masculin. 56,3% des malades préfèrent les médecins du sexe masculin. Dans 59,4% de cas, la communication avait l’influence sur le choix du genre.</p> <p><strong>Conclusion</strong> : Une bonne communication médecin patient doit intégrer les choix des patients. Ce choix, influencé par plusieurs facteurs à la fois exogènes et internes au patient doit susciter l’intérêt des chercheurs pour entamer les études analytiques.</p>2024-07-13T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés 2024